A Sebkha, la pénurie d’eau persiste. Ces dernières semaines, les habitants de plusieurs quartiers de la moughataa étaient approvisionnés de façon aléatoire en eau courante. Mais, depuis une semaine, le quartier de Basra, Kouva et une bonne partie du cinquième arrondissement (à l'exception du quartier des jardins maraîchers) font face à une grave interruption de l'approvisionnement en eau potable. Pour la première fois, les robinets ne coulent pas, même tard dans la nuit. Les populations souffrent et se débrouillent pour trouver ce liquide précieux en faisant recours aux charretiers qui les ravitaillent en eau. Ces charretiers d’eau ne parviennent pas à étancher la soif des populations et en profitent pour faire exploser les tarifs moyennant 1000 à 2000 MRO le fût.
L'attente en vain du retour à la normale, pourtant promis par les autorités, est en train de prendre une autre tournure.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.