Les auteurs du hold up contre Global coffrés
Le mercredi 21 janvier, quelques rares fonctionnaires se trouvent encore dans les locaux de la compagnie des transports terrestres Global. La dernière navette vient de partir pour Nouadhibou et les caissières se préparent à la descente. Soudain, une Toyota Avensis s’arrête en face de la porte de l’établissement, deux jeunes hommes en descendent et se dirigent vers les bureaux. Les deux caissières sont occupées, chacune, à clôturer sa caisse, quand les lascars, dont les visages ne sont pas masqués, font irruption. L’un armé d’un pistolet, l’autre, d’une machette, ils ordonnent : « Videz vos caisses, vite ! ». Folles de peur, les femmes s’exécutent sans hésiter, et c’est avec quelque deux millions d’ouguiyas que les bandits repartent tranquillement, à bord de leur véhicule…
Le commissaire spécial de la police judiciaire, Mohamed Baba ould Ahmed Youra, vient, en personne, établir le constat ouvrant l’enquête. Le film tiré de la caméra de surveillance permet d’établir les photographies des suspects : première piste. Leur identification ne demandera que quelques heures : Nouredine et Hamada sont fichés par la police. Les hommes du commissaire commencent alors leur traque, diffusant leurs photos partout. Vendredi 23, Nouredine est appréhendé, alors qu’il se la coulait douce dans un appartement de Nouadhibou. Son complice sera cueilli, par les éléments du CSPJ, dans un logement suspect de TevraghZeïna.
Un jeune homme manque d’égorger son ami
Yacoub ould Ahmed, 22 ans et Brahim « Mika », 24 ans, sont des amis inséparables. Ensemble tout au long de la journée. Quand l’un est absent de chez lui, sa famille est sûre de le trouver chez l’autre. Mais voici que, l’autre jour, les deux intimes se disputent, on ne sait encore pourquoi. Ils finissent par en venir aux mains. La bagarre est violente et Yacoub tire son poignard, assène un coup à la carotide de Brahim ! Heureusement, on arrive à les séparer ! Sinon, il lui aurait bel et bien tranché le cou. Evacué d’urgence à l’hôpital Cheikh Zayed, Brahim est opéré en urgence. Aux dernières nouvelles, il serait toujours dans un profond coma. S’il survit, on craint qu’il ne demeure aphone. Yacoub, enfermé au commissariat de police de Toujounine 2, se refuse, lui, à toute déclaration.
Disparation d’une jeune fille
S.M.M. est une jeune fille d’une famille conservatrice. Elle a un peu plus de vingt ans et habite au quartier Carrefour du 24 Avril. Elle a soudain disparu, voici quelques jours, sans laisser de traces. Les membres de sa famille la recherchent partout, en vain. Des avis ont été même été lancés à travers des chaînes de télévision privées.
Le lendemain, des éléments du commissariat d’Arafat 4 investissent une maison au secteur 3 de Mellah. Ils y découvrent son locataire, le jeune Sidi Mahmoud, en compagnie de S.M.M. Embarqué au commissariat, le couple fera, séparément, les mêmes déclarations qui réfutent l’hypothèse de l’enlèvement. La jeune fille a affirmé, haut et fort, n’avoir pas être victime de rapt et avoir accompagné volontairement le jeune homme. Certaines sources affirment qu’il avait demandé sa main auparavant mais que les parents de celle-ci la lui avaient refusée, invoquant une barrière sociale. Ce qui oblige la jeune fille, dans la plupart des cas analogues, à demander l’intervention du cadi. Ou à vivre, secrètement, avec son amant.
Mosy