Sur financement de l’USAID à travers l’ONG américaine Mercy Corps et en étroite collaboration avec le ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle (MEFP), le projet d’urgence Crisis Modifier (modificateur de crise) entame sa deuxième phase de distribution du cash au profit des franges des populations à risques dont l’âge est compris entre 15 et 29 ans. Sa mise en œuvre dans sa zone d’intervention (Néma, Aioun, Rosso et Nouakchott) est assurée par le consortium d’ONGs (CPI, CIPE, Ecodev et Adicor) dans le cadre du programme Nafooré.
Ce projet d’urgence vient de lancer simultanément du 3 au 4 Aout à Néma, Aioun, Rosso et Nouakchott, avec l’appui de ses partenaires de mise en œuvre les ONGs ADICOR et CIPE, une série d’actions concrètes au profit des jeunes.
Il s’agit de la deuxième distribution du Cash For training (C4T), du Cash For Business et de kits alimentaires. Ont profité du Cash For training (C4T) 270 jeunes vivant dans des familles vulnérables et issus des différents centres de formations à Néma, Aioun, Rosso et Nouakchott. Quant au Cash For Business il vient appuyer 100 micros -entreprises dirigées par des jeunes porteurs de projets au niveau d’Aioun et Néma.
Ces bénéficiaires ont été identifiés au préalable sur la base d’un diagnostic participatif réalisé sur le terrain en collaboration avec les autorités administratives et communales ainsi que les associations locales des jeunes.
La première distribution de Cash For training a eu lieu du 31 mai au 1 juin. Elle a ciblé des jeunes qui répondent aux mêmes critères d’identification initialement arrêtés.
Objectifs : Appuyer les pouvoirs publics dans leurs efforts de mise en œuvre des stratégies nationales visant à assurer la protection des populations vulnérables dans un contexte rendu de plus en plus difficile à cause des conséquences de la guerre en Ukraine, de la mondialisation et de leurs effets, non sans risques, sur les débouchés, l’emploi et l’insertion des jeunes.
En effet le Cash For training octroyé aux élèves est de nature à les encourager à poursuivre leurs études en couvrant (une partie) des frais de transport et des besoins en fournitures scolaires et contribue inéluctablement dans la lutte contre la déperdition scolaire qui constitue une véritable réoccupation des pouvoirs publics...
L’autre distribution, celle du cash for business, s’inscrit également dans la droite ligne des orientations nationales en matière d’emploi et d’insertion des jeunes.