La capitale égyptienne à abrité le 30 juillet la conférence du Réseau arabe des institutions nationales des droits de l’homme, sous le titre “Institutions nationales des droits de l’homme établies conformément aux Principes de Paris… Rôles, défis, visions et aspirations) avec une participation, régionale et internationale
A cette occasion le Président de la Commission Nationale des Droits de l’Homme, Ahmed Salem Ould Bouhebeïni, a fait une déclaration saisissante .
Ainsi Ahmed Salem Ould Bouhebeïni dans son discours à déclaré que les pays arabes ont besoin de gouvernements qui comprennent les Institutions nationales des droits de l’Homme, soulignant que ces institutions sont confrontées à de nombreux défis.
Ainsi à l’occasion de son discours prononcé à l’ouverture de la conférence, en sa qualité de président du réseau; Ould Bouhebeïni a ajouté que les pays arabes sont “un terrain fertile pour la germination de toutes sortes de violations, d’autant plus que leurs peuples ne sont pas conscients de leurs droits, et ne sont pas assez mûrs pour les réclamer”.
Il a souligné la nécessité pour les institutions nationales de remplir leur rôle en matière de droits de l’homme stipulé dans les lois de leur pays, ajoutant qu’elles ont besoin de visions et qu’elles ont le droit de travailler pour réaliser leurs ambitions.
Il a également souligné qu’il demande aux organismes publics de défense des droits de l’homme de ne pas couper le lien avec l’autorité, mais qu’ils sont “tenus d’avoir un degré d’indépendance qui les différencie des organismes gouvernementaux, et leur permet de jouer leur rôle de conseiller et d’observateur”.
La conférence a vu l’ambassadeur Moushira Khattab, président du Conseil national des droits de l’homme de la République arabe d’Égypte, recevoir la présidence de l’Assemblée générale du Réseau par M. Ahmed Salem ould Bouhebeïni, président de la Commission nationale des droits de l’homme Mauritanienne.
La conférence, qui a duré deux jours consécutifs, a réuni des chefs et des représentants d’institutions nationales des droits de l’homme dans les pays arabes, des organisations internationales et régionales et des représentants du Programme des Nations Unies pour le développement, ainsi que de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme. et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, dans le but de chercher à donner une forte impulsion dans le domaine de la coopération et de la coordination entre toutes les institutions et organes travaillant dans le domaine des droits de l’homme dans le monde arabe, en particulier à la lumière de la l’importance particulière que les pays arabes attachent à ces droits.
Source: pointschauds.info