Les mesures de restrictions contre les tricycles, interdits d’accès au Centre-ville de Nouakchott et à plusieurs quartiers résidentiels, prises par le gouvernement, il y a quelques jours, perturbent le transport urbain et le processus de la mobilité journalière des populations.
Une situation à l’origine de la colère des chauffeurs de tricycles, obligés de réorienter leurs activités vers la banlieue lointaine, faute de possibilités d’accès au Carrefour de la BMD et d’autres endroits très fréquentés.
La conséquence est une baisse des recettes et une hausse des dépenses de carburant imputables à des courses plus longues.
La nouvelle situation comporte également des effets pour les passagers, avec une hausse des tarifs des taxis classiques.
Ce qui explique la double colère des chauffeurs de tricycles et des usagers du transport urbain.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.