Le premier Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN) abrite dimanche et lundi (9 et 10 juillet) la douzième session du Conseil des Ministres du G5 Sahel, organisé en marge d’une réunion de l’Alliance Sahel.
Le Ministre des Affaires Economiques du Développement Durable, Abdessalam Mohamed Saleh, a expliqué que l’ordre du jour de la réunion porte sur « l’examen et l’adoption de la nouvelle stratégie pour le développement et la sécurité dans l’espace G5 Sahel, au cours de la période 2023/2033, en vue de réaliser la vision commune d’une région pacifique et prospère » et se tient en marge de la quatrième Assemblée Générale de l’Alliance Sahel.
Ainsi, cette stratégie vise globalement « les conditions sécuritaires et de développement durable pour les populations de l’espace G5 Sahel». Dans ses objectifs spécifiques, la stratégie du G5 Sahel pour la décennie 2023/2033 « est centrée sur 3 défis majeurs identifiés : l’adaptation en matière de lutte contre l’insécurité, le soutien aux efforts de développement dans un contexte d’insécurité persistante et d’urgence humanitaire croissante et l’optimisation de l’environnement institutionnel d’intervention du G5 Sahel.
Ce programme reflète l’engagement à investir dans l’avenir des pays membres ». Les États membres du G5 Sahel sont le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad, après le retrait du Mali.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.