Recrudescence d’AVC dans les hôpitaux nouakchottois : vives inquiétudes
Les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) constituent un problème de santé publique en Mauritanie. Les chiffres fournis par les services de santé de l’armée mauritanienne sont effrayants. Quotidiennement, plus de vingt AVC sont enregistrés dans les différents hôpitaux de Nouakchott et cela suscite de vives inquiétudes.
La semaine dernière, une équipe médicale spécialisée de l’hôpital militaire de Nouakchott est parvenue à interrompre l’AVC d’une patiente d’une vingtaine d’années peu après son arrivée aux urgences. Selon un communiqué dudit hôpital, on a pu établir le diagnostic avant la phase fatidique – sans intervention appropriée dans les quatre heures et demie suivant le début de la crise, les dégâts sont irréversibles – et entreprendre immédiatement les mesures nécessaires pour stopper la désastreuse évolution. Le communiqué ajoute que c’est la première fois qu’une pareille intervention, pionnière et délicate, est réalisée dans le pays. L’état de la patiente est stable et, placée sous haute surveillance médicale, celle-ci est en voie de guérison.
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Modification de l’âge de recrutement : les docteurs au chômage interpellent Ghazwani
Par une lettre adressée au président de la République, les docteurs au chômage demandent « une modification de la loi relative au recrutement dans les établissements de l’enseignement supérieur, afin de permettre à ceux d’entre eux qui ont dépassé l’âge-limite de pouvoir servir en ces institutions ». Selon le regroupement, les autorités devraient procéder « immédiatement » au relèvement de l’âge de recrutement, après celui récent de l’âge de la retraite dans ces établissements qui a ce défaut de favoriser le vieillissement des docteurs y officiant.
Dans leur correspondance, les signataires demandent « la suppression de la pénalité liée à l’âge avancé, « incompatible »,mentionnent-ils, « avec le niveau d’expérience requis dans les établissements d’enseignement supérieur » de même que la nécessité d’intégrer ceux dont l’âge a dépassé celui autorisé pour le recrutement dans les établissements avec lesquels ils collaborent, en leur octroyant des contrats permanents. Ils appellent également à l’organisation de « recrutements annuels dans les différents établissements », soulignant « le paradoxe entre les besoins de ceux-ci en cadres et l’abondance de ces derniers sur le marché national ». N’ayant pas trouvé une oreille attentive à leur situation et face aux multiples échecs de leurs démarches, les docteurs en chômage n’ont trouvé d’autre issue que d’interpeller en dernier recours le président de la République « pour un dénouement heureux de leurs plaintes », espèrent-ils.