Mort il y a une douzaine de jours dans des conditions au centre d’une vive controverse, le jeune Oumar Diop a été accompagné à sa dernière demeure samedi par une foule immense.
Un enterrement dans l’émotion et le recueillement, qui n’a pas mis fin à la polémique née de l’autopsie, dont les résultats renvoyant à un décès par overdose, sont contestés par la famille.
Ainsi, le collectif des avocats chargé de défendre les intérêts des proches du défunt, sous la houlette de maître Fatimata MBaye, par ailleurs présidente de l’Association Mauritanienne des Droits de l’Homme (AMDH), entend saisir le parquet du tribunal de Nouakchott d’une plainte «pour tortures » dès la semaine prochaine.
Une action judiciaire en phase avec la législation pénale du pays et les engagements internationaux souscrits par la Mauritanie, signataire de toutes les conventions internationales relatives à la protection des droits humains.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.