Le déroulement calamiteux des élections législatives, régionales et municipales du 13 mai 2023 est à l’origine d’un climat politique tendu entre le régime du président Mohamed Cheikh Ghazouani et une opposition complètement laminée. Ces consultations marquées par de multiples irrégularités, ressemblent étrangement à un nouveau départ vers le passé, c'est-à-dire les pires années des règnes Taya et Aziz, en matière de gestion du processus électoral.
Face à cette situation, les partis de l’opposition ont demandé «l’annulation pure et simple des résultats du premier tour » du triple scrutin du 13 mai 2023 et exigé «l’ouverture d’une enquête» sur le comportement de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), au cours d’un meeting organisé jeudi après-midi. Cette institution a reconnu l’existence «d’irrégularités » attribuées à un informaticien, estimant toutefois que celles-ci ne sont pas de nature à remettre en cause l’intégrité globale du processus de vote.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.