En Mauritanie, 470.000 personnes sont confrontées à l’insécurité alimentaire de niveau crise, pendant la période de soudure qui va traditionnellement de mars à juillet, selon un document du Programme Alimentaire Mondial (PAM), distribué au cours d’un atelier organisé jeudi18 mai, à l’intention des acteurs de la presse et des influenceurs de premier plan. Ce constat survient dans un contexte difficile caractérisé « par un manque de fonds » pour l’agence humanitaire Onusienne.
Dans le même temps « 85.000 réfugiés maliens du camp de MBera luttent pour satisfaire leurs besoins de base en sécurité alimentaire ».
En cette période de soudure 2023, la Mauritanie vit encore les séquelles post COVID-19, la sécheresse, le changement climatique et les effets de la guerre Russie/Ukraine. Cette rencontre entre le PAM, acteurs de la presse et influenceurs, a porté sur « le développement et l’aide humanitaire en Mauritanie et plus spécifiquement, les thématiques de nutrition, protection sociale, genre, résilience et protection de l’enfance ».
La journée a permis « de présenter aux femmes et hommes de médias : presse écrite et en ligne, télévision, radio et médias sociaux, les défis liés à l’insécurité alimentaire en Mauritanie et les actions du PAM dans ce domaine ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.