C’est le sentiment exprimé, ce vendredi matin, c'est-à-dire au lendemain de la clôture de la camp électorale. Dans son bureau, l’homme mettait, entre des appels, de l’ordre dans quelques dossiers. « Je suis serein pour avoir battu une campagne de proximité, rencontré des gens dont des déboutés par le parti du pouvoir, mais en même temps, je suis inquiet parce qu’à moins de 48 h du scrutin, personne ne peut nous assurer que le scrutin sera transparent, nos concurrents sont capables et prêts à tout pour remporter le scrutin. La question que nous nous posons est de savoir si les électeurs vont sanctionner le parti comme ils le laissent présager ou si le pouvoir va manipuler les résultats. Il appartient aux citoyens de trancher en toute liberté, entre les différents concurrents. Pourvu simplement qu’ils en aient la liberté et nous les garanties. »
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.