Les éléments du groupement de sécurité urbaine (GSSR)démontrent chaque jour que dieu fait leur incapacité ou leur mettre de l’ordre dans la circulation à Nouakchott. Tenez, ce matin, les automobilistes ont dû prendre leur mal en patience pendant près de 20 mn, pour franchir moins de 500 m entre le carrefour du cercle des officiers, le ministère de l’environnement et la direction des examens et de l’évaluation. Les trois éléments du groupement étaient totalement dépassés. Sautant sur cette occasion, les automobilistes connus pour leur incivisme ont semé le désordre, venant et partant dans tous les sens. Les pauvres parents qui conduisaient leurs enfants à l’école étaient tous amers.
Le désordre qui s’installe dans la circulation tire non seulement son origine dans l’incivisme des populations, mais aussi et surtout dans la faiblesse et le manque de poigne des éléments du GSSR. Des éléments qui ne peuvent immobiliser les contrevenants ou les verbaliser, surtout quand ils perturbent la circulation particulièrement pendant des heures de pointe.
On déplore chaque jour des actes de complaisance de ces éléments qui ont peur des femmes et des hommes en tenue. Ils ont peut-être raison parce que quand ils immobilisent certaines personnalités, ils risquent leur poste, lesquelles personnalités peuvent ameuter toute la République pour une infraction qu’elles ont commise. La Mauritanie est malade de ses mentalités et des archaïsmes.
Nous devons changer pour entrer dans le monde civilisé.
Faites un petit tour à Nouakchott : allez de la plage des pêcheurs au Port de l’Amitié ou de cette infrastructure vers le carrefour dit Bamako ; partez d’Atak El Kheir 2 en direction de l’Est ; promenez-vous en divers quartiers de la capitale… Rassurez-vous, il ne s’agit pas de villégiature !