La compétition électorale est très forte, les différentes candidats se battent, chacun pour faire gagner son parti. Les cadres du parti INSAF n’y vont pas par quatre chemins. ils tiennent à respecter l’engagement qu’ils avaient tenu devant le président du parti et le gouvernement, en novembre dernier, celui de remporter, au premier tour, les quatre communes et les deux postes de députés.
Parmi ces cadres engagés dans ce combat, on peut citer Diop Tidjane El Hadj. Candidat à la candidature pour la députation recalé, cet ancien fonctionnaire s’est incliné devant la décision de son parti INSAF en depit des sollicitations de quelques partis politiques; il s’est engagé à apporter son soutien et son expertise à toutes ses listes du département de M’Bagne. Dans cette perspective , cet ancien cadre de Natexis, l’une des plus grosses banques d’investissement à l'international qui a décidé de tout arrêter en France et de rentrer en Mauritanie pour se mettre au service de son département et de son pays, ne ménage aucun effort pour sensibiliser et mobiliser les électeurs de M’Bagne en faveur des listes de INSAF. A quelques 3 jours de la fin de la campagne, il a lancé un appel à l’ensemble des acteurs politiques et les cadres à mettre a profit les derniers jours de campagne pour expliquer aux citoyens comment voter utile, c'est à dire pour INSAF. L’objectif, au delà des élections locales, explique Tidjane, arrivé à M'Bagne en début d'après-midi, ce 10 mai, sous la pluie, "est de soutenir le président de la République, Mohamed Cheikh Ghazwani pour sa réélection, au 1er tour, en 2024. C’est dire que les elections locales sont un test pour nous qui nous sommes engagés à l'accompagner pour poursuivre et parachever ses engagements pour: un Etat fort et moderne, une économie engagée sur le chemin de l'émergence, une société avec une forte diversité, un capital humain au service du développement, une santé de qualité à la portée de tous, une lutte renforcée contre la corruption et la gabegie.’’
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.