Tawassoul, première force de l’opposition démocratique a choisi, Aichetou Mohamed Bouna pour défendre ses couleurs au niveau de le très populeuse moughataa d’Arafat, une commune dirigée, depuis très longtemps, par ce parti (Jemil Mansour et Hassan Mohamed). Ce dernier a bouclé trois mandats successifs, avec un bilan honorable. Pour la candidate de 2023, le choix portée sur elle témoigne de l’importance que le parti accorde aux femmes, elles ne doivent pas décevoir, souhaite-t-elle. Députée sortante de la législature 2018 -2023, Mint Bouna a l’avantage de connaître les coins et les recoins de son quartier, comme du reste un autre membre de la liste du conseil municipale, le député sortant, Mohamed Mohamed M’Bareck. Le maire sortant a toujours habité Arafat. « J’habite à Arafat depuis le début des années 2000, au poteau 19, non à Soukouk, comme mon principal concurrent, la porte de ma maison n’est jamais fermée, mon téléphone est ouvert H24, je partage ce que je gagne avec mes voisins et tous ceux qui me sollicitent, mes enfants apprennent et jouent avec les amis du quartier », se félicite Mint Bouna avant d’ajouter : J’ai passé 5 ans à l’Assemblée nationale, je n’ai jamais demandé une faveur personnelle à un ministre ou à un directeur, si je les rencontre, c’est pour poser des problèmes des citoyens qui sollicitent mes interventions ».
Comme toujours, la mairie de Arafat sera très disputée, le parti au pouvoir, malgré plusieurs tentatives ne ménagera, cette fois-ci aucun effort pour arracher cette mairie du parti Tawassoul dont la candidature affirme que le combat se joue essentiellement entre son parti et le pouvoir. Consciente donc de l’enjeu, elle et ses équipes travaillent sans relâche pour maintenir la mairie dans l’ancrage de Tawassoul. C’est vers 14h, ce lundi 8 mai que le reporter du Calame a réussi à la rencontrer. Après les Salamalecs d’usage, elle déclare regretter la baisse du nombre d’électeurs et les problèmes d’inscriptions : certains de nos militants ont été transférés dans d’autres circonscriptions de Nouakchott et ailleurs », déplore-t-elle.
Beaucoup de militants s’activaient, dans les bureaux du siège de campagne, pour la tenue des meetings mais aussi et surtout sur la sensibilisation ; ils mettent le paquet sur comment voter pour éviter de perdre de précieuses voix.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.