Dans un communiqué publié le 6 mai 23 et dont copie est parvenue à notre rédaction, l’Alliance Populaire Progressiste (APP) dénonce vigoureusement ce qu’elle qualifie d’immixtions du gouvernement dans le déroulement du processus électoral. Pour le parti de Messaoud Boulkheir, les propos tenus par les ministres et quelques membres de son gouvernement et leur implication dans la campagne visent à influencer les votes des citoyens. Des gestes inacceptables dans un État de droit et pour un pouvoir qui a proclamé face aux mauritaniens et à l’opinion internationale, sa volonté d’organiser des élections libres, transparentes et crédibles. Des ministres envoyés dans les régions comme coordinateurs de campagne et un premier ministre qui descend sur le terrain pour proférer des menaces contre les cadres et simples militants n’augurent pas d’un scrutin serein; pis, ils présagent de la fraude. Ces agissements du gouvernement illustrent la panique au sommet de l’Etat. Le parti INSAF se sent fortement menacé voire acculé. APP rappelle que les manœuvres dilatoires et des soupçons de fraude ont commencé depuis le RAVEL au cours duquel ont été enregistrés des trafics d’influence et l’achat des consciences et des cartes d’identité. Des actes pouvant entacher le résultat des élections.
Face à cette situation, APP lance un appel à l’ensemble des acteurs politiques à se mobiliser pour faire entendre raison au gouvernement et à se battre pour que les scrutins du 13 mai soient transparents et crédibles. La Mauritaniens et les mauritaniens en ont besoin, affirme APP.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.