Le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie a organisé, jeudi à Nouakchott, une conférence sur l’accélération du financement de l’hydrogène vert en Afrique, en coopération avec l’African Green Hydrogen Alliance (AGHA), la Green Hydrogen Organization (GH2) et la Banque mondiale.
La conférence de deux jours vise à faire la lumière sur les problèmes de financement des projets d’hydrogène vert en Afrique et étudier les moyens de les faire accélérer. Elle aura également à discuter des transformations décisives nécessaires pour atteindre des résultats avantageux.
Le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, M. Abdessalam Mohamed Saleh, a expliqué, à cette occasion, que la concrétisation de la stratégie de développement de l’hydrogène vert, qui bénéficie d’un large soutien des partenaires au développement, nécessite la mobilisation d’importants investissements extérieurs dans un court laps de temps.
Il a souligné que la conférence constitue un modèle de coordination entre les gouvernements, les partenaires au développement, les institutions de financement et le secteur privé avant de préciser que les participants étudieront les meilleurs moyens d’accélérer le rythme des investissements dans les projets d’hydrogène vert en Mauritanie et en Afrique.
Les séances du premier jour de la conférence ont connu plusieurs sessions, dont une consacrée au financement des projets pionniers en Afrique. C’est ainsi que les débats ont été centrés sur les modalités de financement des projets pionniers incitatifs et sur ce qui est demandé du secteur privé et des partenaires.
Concernant les recommandations de cette session, M. Bala Mahamane Rabiou, secrétaire général du ministère de l’Énergie et des Énergies Renouvelables du Niger, a souligné la nécessité pour les pays africains d’entrer dans l’industrialisation, expliquant qu’il n’est pas possible de continuer à exporter des matières premières vers les pays industrialisés sans que les pays exportateurs ne bénéficient de leur valeur ajoutée.
La journée a également été marquée par une session portant sur « les obstacles tangibles et les solutions pour le financement de projets d’hydrogène vert en Afrique ». Au cours de cette séance, la discussion a tourné autour des mécanismes de financement nouveaux et innovants pour débloquer le capital requis.
Les intervenants ont salué le potentiel de la Mauritanie dans le domaine des énergies renouvelables et relevé la valeur distinctive des projets développés par la Mauritanie et les avantages compétitifs offerts par ces projets.
Ami