L’enrôlement des citoyens continue de se poser avec plus d’acuité pour plusieurs d’entre eux. Les blocages se multiplient de plus en plus. Mme Absa Banor, ancienne fonctionnaire de l'Etat mauritanien, a du mal à se faire enrôler. Depuis deux mois, ses différentes démarches engagées auprès de l'Agence Nationale du Registre des Populations et des Titres Sécurisés (ANRPTS) sont restées vaines. Pourtant, Mme Absa Banor a fourni toutes les pièces justificatives de sa ‘’mauritanité’: son certificat de nationalité, son ancien passeport avec tous les visas des pays où elle a représenté la Mauritanie dans le cadre de l'OMVS, la CEAO et la CEDEAO, ses décrets de recrutement et de titularisation dans la fonction publique mauritanienne, une décision d'avancement dans laquelle figurent des points actuels du système, des bulletins de salaire et d'autres documents. L’ANRPTS n’en a cure. Elle fait le dos rond sans motiver son rejet.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.