Le Pr Lô Gourmo, vice-président de l’Union Forces de Progrès (UFP/opposition), tête de liste du parti aux élections législatives de mai 2023, exprime des inquiétudes au sujet du non respect de certaines
règles relatives au processus électoral, dans un document largement partagé sur les réseaux sociaux.
Citant «des informations très fiables » la tête de liste de l’UFP déplore la candidature de directeurs généraux d’entreprises publiques aux élections municipales « en violation flagrante de la loi sur les
communes, qui interdit de telles candidatures pour incompatibilité ».
Au-delà de cette protestation, et toujours dans la perspective des élections municipales et régionales, la tête de liste de l’UFP pose sur la table, sous forme d’interrogation, l’absence « d’un décret préalable de dissolution des conseils municipaux et régionaux, comme ce fût le cas pour l’assemblée nationale. La dissolution du parlement est une conséquence du caractère anticipé des élections législatives
puisque le mandat des députés courait jusqu’en septembre au moins ».
Le même principe est applicable aux maires et conseillers régionaux « qui sont en place jusqu’en septembre prochain, sauf dissolution par décret pris en conseil des ministres ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.