Avec une canicule inhabituelle à cette période de l’année, qui sévit depuis plus de 10 jours, des coupures récurrentes d’eau et d’électricité, sans aucune explication, Nouakchott ressemble à un véritable capharnaüm.
Une situation très pénible qui intervient à quelques jours du début du mois sacré de Ramadan.
Un moment de pardon et de solidarité, suivant les recommandations de l’Islam, mais systématiquement mis à profit par des commerçants véreux qui augmentent les prix de la quasi totalité des denrées de base.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.