La coalition vivre ensemble (CVE) et la coalition vivre ensemble, vérité réconciliation (CVE/VR) ont signé, le vendredi 4 mars, à Nouakchott, un pacte d’alliance électorale. Celle-ci se traduit par une répartition des listes et sièges au niveau des législatives et du conseil régional des trois Wilaya de Nouakchott. Ainsi, la liste nationale mixte, la liste nationale des femmes, la liste régionale de Nouakchott ouest ont été attribuées à la CVE/VR tandis que la CVE hérite de la liste nationale des jeunes, le conseil régional de Nouakchott et la liste régionale de Nouakchott sud. Elle obtient également la deuxième place sur la liste nationale des femmes. Mandat a été donné aux coordinations locales, régionales et à la diaspora de s’entendre sur le choix des candidats des différents scrutins. Cette signature est intervenue au lendemain des divergences apparues entre les deux coalitions ayant occasionné une scission au sein de la CVE présidée par Bâ Mamadou. Une partie de la CVE a accusé le président Bâ d’avoir trahi en allant négocier des places avec le parti Tawassoul, sans l’avis de la commission exécutive, alors que des négociations se poursuivaient avec la CVE/VR, avec laquelle une alliance électorale avait été signée, il y a quelques semaines. Plus de 16 membres de la commission exécutive tiennent d’urgence, réunion de crise, le vendredi passé et démettent le président Bâ. En réaction, l’intéressé publie, le lendemain, un communiqué par lequel, trois membres de la CVE sont exclus pour « indiscipline ». La CVE se divise une fois encore.
Signalons que le pacte d’alliance a été signé du côté de la CVE/VR, par son président, Dr. Dia Alassane et du côté de la CVE, par Bâ Aboubacry.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.