Handicapée par la vétusté du parc des véhicules, dont certains ressemblent à de véritables pièces de musée, allié à une désorganisation totale, Nouakchott, une agglomération de plus d’un
million d’habitants à l’expansion anarchique, devrait connaître une
révolution du secteur transport urbain à l’horizon2026, grâce à la première phase d’un projet dont le coup d’envoi a été vendredi par le président Mohamed Cheikh El Ghazouani.
Exécuté par le Ministère de l’Equipement et des Transports grâce « à un financement de 4 milliards de MRU, ce projet prévoit l’achat de 150 bus, dont 50 seront mis en circulation pour permettre à la Société de Transports Publics de Nouakchott (STPN) de transporter 150.000 passagers par jour ».
Dans le cadre de l’exécution du projet «plusieurs mesures seront prises pour libérer l’espace public, avec la mise en œuvre d’une stratégie visant la réorganisation des ères de stationnement, l’organisation du transport des marchandises dans le centre-ville et la création d’un espace réservé à l’accueil de 5000 voitures, en
particulier les endroits destinés à la vente des véhicules communément appelés bourses ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.