Dans le cadre des préparatifs des prochaines élections locales dont la date s’approche à grands pas, le principal parti de la majorité présidentielle, INSAF a récemment convié les autres partis soutenant le président Ghazwani à une réunion. L’objectif de celle-ci est d’échanger sur les préparatifs des élections et éventuellement examiner les voies et moyens de nouer des alliances locales et de désistement en cas de 2e tour. Comme on le sait, les rapports entre le principal parti de la majorité et les partis dits « satellites » n’ont jamais été marqués du sceau de la concertation pour ne pas dire de respect mutuel. Les satellites sont toujours obligés de suivre la marche, avalant souvent de grosses couleuvres. Certains de leurs dirigeants cachent mal leur mécontentement quand on leur arrache des candidats et débauche leurs militants. Pendant la présidentielle, ils sont rarement impliqués dans les coordinations et ceux qui disposent de moyens prennent en charge leur contribution. Plus grave, le parti au pouvoir joue la concurrence déloyale en suscitant ou en soutenant financièrement certains partis au détriment d’autres. Alors, cette rencontre a-t-elle permis aux uns et aux autres de débattre franchement de toutes ces questions ? Wait and see.
L’approche de la proclamation des listes candidates taraude tous les partis dont certains s’arrachent les cheveux pour se trouver des candidats, certains ne sont que très peu connus de l’opinion. Pour lINSAF, la principale préoccupation demeure le respect de la discipline au sein de sa troupe. Il n’est pas exclu que des cadres et militants claquent la porte si le choix ne se porte pas sur leur personne. Ils mettent en avant leur proximité avec certains généraux, comptent sur l’influence et le poids électoral de leur tribu ou sur leurs cagnottes. Les « mauvais choix » profitent souvent aux partis adverses (majorité et opposition confondues).