Le parquet du tribunal de Nouakchott Nord a ouvert une enquête suite à la mort de Soufi ould Cheine, activiste, défenseur des droits humains, dont le corps a été retrouvé à la morgue de l’hôpital Cheikh Zayed, quelques heures après son arrestation par des éléments du commissariat de police de Dar Naim II.
Ainsi, le commissaire et les responsables de la Section Police Judiciaire en service au moment des faits ont été placés sous le régime de la garde à vue, selon plusieurs sources concordantes.
Cette affaire suscite l’indignation auprès de larges franges de l’opinion, car elle rappelle de très mauvais souvenir dans un pays trainant un lourd contentieux en matière de droits humains.
Les autorités se sont engagées à faire toute la lumière pour que justice soit rendue.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.