Soufi ould Cheine, militant des droits humains et activiste proche de la mouvance abolitionniste, interpellé et placé en garde à vue au commissariat de police de Daar Naim 2 à 16 heures ce jeudi 10 février, est décédé quelques heures plus tard.
La dépouille a été amenée à l’hôpital Cheikh Zayed, selon des sources concordantes confirmée par une déclaration de la police.
Le communiqué, publié plusieurs heures après des informations annonçant le drame à travers les réseaux sociaux, fait « état d’un décès du à un arrêt cardiaque ».
Du côté de la famille victime et de la mouvance abolitionniste, on soutient que « le corps, déposé à l’hôpital, révèle des traces de mauvais traitements».
Face à cette situation, plusieurs organisations et personnalités issues de la classe politique et de la société civile, réclament l’ouverture d’une enquête crédible, pour que justice soit rendue à la famille du défunt.
Aux dernières nouvelles, le président de la République a ordonné qu’une enquête impartiale soit menée pour situer les responsabilités.