La scène s’est passée ce matin à l’Institut Supérieur de Commerce et d’Administration des Entreprises (ISCAE). Elle nous a été rapportée par un témoin oculaire digne de foi. Des parents d’élèves, avec la complicité de certains professeurs, avaient en mains des copies des examens et préparaient les réponses pour les transmettre à leurs fils. Dans un désordre total. Ces enfants, qui réussiront ainsi, seront demain de hauts responsables de l’Etat et pourquoi pas ministres. Il leur suffit juste d’être bien appuyés.
On savait déjà que lors des examens du baccalauréat, la triche était la règle, même si cette année des grands efforts ont été faits pour la limiter mais on ne pouvait pas imaginer que dans l’enseignement supérieur, elle pouvait être présente à ce point. On en est à présent convaincus.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.