Le gang de Toujounine
Les points chauds de la criminalité à Toujounine se concentrent actuellement en quatre quartiers : Mbeyet Achra, Aziz, Leegeïla et Mellah. Des bandes de malfaiteurs y sévissent jour et nuit. Au cours des deux semaines passées, des dizaines de personnes y ont été braquées et agressées. Les voyous interceptaient les passants pour les délester de tout sous la menace. Ceux qui s’enhardissaient à faire le héros étaient aussitôt passés à tabac ou parfois poignardés. Suite à plusieurs plaintes contre x, le commissariat central de Toujounine a lancé ses agents aux trousses des agresseurs. Deux jours plus tard, une bande de trois est épinglée. Son chef est un multirécidiviste qui purgeait une peine pour meurtre et qui a bénéficié tout dernièrement d'une grâce présidentielle. Ses deux complices ne sont pas en reste : ils avaient été eux aussi condamnés pour divers crimes et écroués à plusieurs reprises.
Un domicile voisin de la police braqué
À une centaine de mètres du commissariat de police Arafat 3 au quartier poteau 15, un domicile a reçu d’indésirables visiteurs. Vers quatre heures du matin, deux gaillards armés de poignards ont forcé la porte d'entrée puis commencé à collecter les objets de valeur. Une fille de la maison se réveille en sursaut. « Chut ! », lui ordonne l'un d'eux en mettant le couteau au cou de la maman endormie. Effrayée, la jeune fille reste coite un moment, avant de se décider à hurler pour alerter les hommes qui dorment dans une autre chambre. Les malfaiteurs se sauvent aussitôt et les voilà bientôt poursuivis ! Mais ils courent comme des lapins et leurs poursuivants ne parviennent pas à les attraper. Au petit matin, on fait une déclaration à la police qui envoie en suivant un agent pour dresser le constat.
La Waw suspecte
Des agents de la BRB de la DRS de la wilaya-Ouest patrouillaient à l'îlot K, quand leur attention fut attirée par un tricycle de marque Waw chinoise chargée de bidons d'huile apparemment usagée. Ils ordonnent à son chauffeur de garer son véhicule et commencent à l'interroger. Il déclare avoir été sollicité par un restaurateur de Tevragh Zeïna pour acheminer cette marchandise auprès d’un quidam à Sebkha. Les policiers informent aussitôt leur chef qui leur ordonne de lui amener la voiture suspecte et son chauffeur. Celui-ci communique le nom et la situation dudit restaurant : « Déjaj Kentaki », non loin du Palais des congrès. Une voiture remplie de policiers s’y pointe et ceux-ci investissent le lieu. Le patron étranger est absent et tandis que les uns interrogent les employés, les autres fouillent la maison. On découvre une énorme quantité de bouteilles d'huile « seconde main ». C’est assez pour envoyer quérir le patron et l'embarquer au commissariat. Il y avouera que les grillades de son restaurant sont faites dans de l'huile déjà utilisée achetée au rabais. Après quoi il la revend aux petits restaurants des quartiers populaires… qui continuent eux aussi à l'utiliser ! Certes l’huile coûte de plus en plus cher mais nul ne semble se soucier du grave danger que cette pratique fait courir aux pauvres consommateurs. Car il est avéré que l'huile réutilisée après cuisson provoque diverses maladies, notamment le cancer. Du coup, les autorités ont décidé d'arrêter le propriétaire du restaurant et de fermer son commerce. Espérons que d'influentes personnes n'interviendront pas en sa faveur, comme ce fut toujours le cas en de similaires affaires...
Mosy