Dans le cadre des préparatifs de la journée du mémorandum des enfants mauritaniens, la fondation Save The Children a tenu, le mercredi 2 février dans l’après-midi un point de presse dans son siège central de Nouakchott. Une occasion pour les responsables de cette organisation et du ministère de l’Action Sociale d’expliquer aux journalistes, le processus qui a conduit à la production de ce mémorandum par les enfants mauritaniens. En fait, il s’agit d’un plaidoyer auprès des autorités nationales (gouvernement) particulièrement à la Ministre de l’Action Sociale, de l’enfance et de la Famille embrassant tous les droits des enfants ; il vient renforcer et appuyer la stratégie nationale de protection de l’enfant (SNPE) élaborée par le département précité, avec l’appui de Save the Children et de l’Unicef pour la période 2020-2025 et qui attendent son financement et donc sa mise en œuvre. Pour parvenir à ce mémorandum, Save the Children a donné la parole aux enfants mauritaniens à travers une pétition ayant recueilli près de 15000 signatures. Le mémorandum sera remis, le samedi 4 Février à la ministre des affaires sociales, de l’enfance et de la famille (MASEF), au cours d’une cérémonie officielle à Azalai Hôtel de Nouakchott.
Financé par le gouvernement des USA, ce travail minutieux a été réalisé en collaboration avec le MASEF, le parlement des enfants et des enfants accompagnés par des organisations de la société civile. Il a porté sur les priorités des enfants dont l’éducation et la santé… Il a été précédé par un important travail de sensibilisation et de préparation des enfants de Kaédi, Nouakchott, Rosso, Nouadhibou, Aleg et Kiffa. Ce mémorandum qui sera remis au MASEF est une première en Mauritanie, seul le Rwanda a réussi cette prouesse et selon des sources fiables, toutes les recommandations sont presque toutes adoptées par leur gouvernement.
En réalisant ce travail, Save the Children espère booster, avec le gouvernement mauritanien et les organisations travaillant sur la problématique de l’enfance, le plaidoyer en faveur de la protection des enfants. En effet pour défendre les enfants, il faut leur donner la parole, les impliquer dans tous les sujets qui les concernent au premier chef. La pétition illustre cette volonté. Reste maintenant à passer à une seconde étape, cruciale, celle-là, à savoir la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de cette stratégie réalisée par et pour les enfants.