La diaspora mauritanienne a marché ce dimanche dans les rues de Paris, pour condamner l’impunité et réclamer justice en souvenir des 28 militaires noirs pendus dans la base d’Inal, au cours de la nuit du 27 au 28 novembre 1990, pour « célébrer le 30eme anniversaire de l’indépendance nationale».
Répondant à l’appel de plusieurs organisations politiques et de défense des droits humains, ces hommes et femmes ont réclamé des poursuites contre Maaouya ould Sid’Ahmed Taya, chef de l’Etat au moment des faits, devant la justice pénale internationale et dénoncé « la complicité » du Qatar, qui accueille l’ancien dictateur, ainsi que celle de la France.
En plus des présumés auteurs directs de ces crimes, les manifestants du dimanche 27 novembre 2022, ont cité de nombreux officiers à la retraite pour certains, et encore actifs pour d’autres, comme «complices » de ces crimes qu’ils considèrent comme « un génocide ». Ils ont également crié leur attachement à l’unité nationale et appelé à la mobilisation de tous les mauritaniens, pour dire non à l’impunité qui dure depuis 32 ans.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.