Le projet Formation, Accompagnement et Insertion dans le Domaine Portuaire (FAIDOP), logé à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), en collaboration avec la Fédération des Services de l’Union Nationale du Patronat de Mauritanie (UNPM), a entamé jeudi, le premier d’une série d’ateliers dont l’objectif « est de mener une réflexion sur des solutions adéquates pour la mise en place d’une feuille de route claire permettant de promouvoir une filière de Formation Technique et Professionnelle (FTP) dédiée au secteur portuaire ». Ces différents ateliers sont animés par des experts nationaux et étrangers.
Leur organisation rentre dans le cadre d’une action « de mise à niveau de la main d’œuvre portuaire en vue d’améliorer la compétitivité des établissements et des entreprises évoluant dans le même secteur ».
Le choix de la Formation Technique et Professionnelle (FTP) dans le domaine portuaire est justifié par son importance dans un contexte économique dominé par la nouvelle industrie pétrolière et gazière ».
Le développement de cet aspect est certes conforme à la stratégie de la Mauritanie dans le domaine de la gestion portuaire, mais il va bien au-delà avec la nécessité de faire de Nouakchott, un important point de transit pour les pays de l’inter land, dans le cadre de la complémentarité des rôles entre partenaires.
Le Projet FAIDOP rentre dans le cadre du programme régional « ARCHIPELAGO » couvrant plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, pour lutter contre le chômage endémique particulièrement chez les jeunes.
Il est le fruit d’un partenariat solide entre la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), la Chambre de Commerce, d’Industrie Métropolitaine d’Aix-Marseille Provence,
impliquant les ports de Nouakchott et de Marseille.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.