La mort la semaine dernière à Nouadhibou d'un jeune officier en formation à l’Académie maritime a provoqué une grande consternation dans la capitale économique. Tué à la fleur de l'âge, la victime a succombé aux bêtises d'un instructeur dont l'abus d'autorité et le zèle incontrôlé transformés en folie meurtrière l'ont conduit en prison. Il a été inculpé pour homicide involontaire et écroué à la prison de Nouadhibou. Cette affaire, qui a préoccupé toute la chaîne de la haute hiérarchie militaire, a constitué la goutte qui a fait déverser le vase à travers le limogeage du directeur de l'académie maritime le colonel Aboubecrine Ahmedou Hanena. Une mesure incomprise dont seule l'institution militaire assume l'entière responsabilité étant de ses prérogatives judiciaires. Selon beaucoup, cette mesure décidée à l'encontre du Colonel Aboubekrine dont la longue carrière militaire ne souffre d'aucun impair est injuste. Cet officier supérieur étant considéré par ceux qui le connaissent comme le modèle du militaire civilisé, compréhensif et respectueux des lois. Selon eux, cet officier, dans ce cas de figure, n’a ni échoué dans sa mission ni refuser d’assumer pleinement ses responsabilités.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.