Mohamed ould Abdel Aziz, ancien chef de l’Etat (2008/2019), a rencontré quelques personnalités issues des rangs des Forces de Libération Africaine de Mauritanie (FLAM), le samedi 12 novembre 2022 à Paris.
Une réunion à l’issue de laquelle il a été publié un document sous le titre «Engagement pour une Mauritanie Unie (EMU)». Cette déclaration dresse un constat sombre de la situation de la Mauritanie «confrontée à des dérives, notamment contre les libertés individuelles, des restrictions imposées dans un contexte de mauvaise gestion, de corruption, d’inflation galopante et de paupérisation accrue ».
Le document déplore également « la résurgence du clanisme, du communautarisme, du tribalisme, du féodalisme et du sectarisme religieux ».
La déclaration présente ses signataires comme « des mauritaniens dans la richesse de leur diversité, animés par un esprit de sursaut pour un pays prospère, unie et réconciliée ».
Le document appelle enfin « à un engagement en faveur de la refonte et l’édification d’une Mauritanie unie et démocratique ».
A signaler que cette déclaration est catégoriquement rejetée par Dia Ibrahima, dit Yaya Mabel, chargé de communication des FLAM, qui dénie aux participants à la réunion du samedi 12 novembre 2022, la qualité de représentants du mouvement en exil.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.