Disparue des robinets depuis plusieurs mois, et uniquement trouvable dans les bornes fontaines publiques grâce à des charrettes tractées par des ânes, l’eau était encore introuvable ce samedi 22 octobre dans de nombreux quartiers de Riad, notamment les PK 9 et 10.
Une pénurie dont la conséquence immédiate est une montée vertigineuse du prix du fût de 200 litres, passé de 300 ouguiyas anciennes à 600 ouguiyas anciennes. Pire, certains charretiers profitaient même de la situation pour réclamer le triple du prix habituel.
Cette pénurie d’eau est venue s’ajouter à des coupures récurrentes d’électricité, jamais expliquée par la SOMELEC.
Absence d’eau et ténèbres pendant de longues heures, viennent ainsi créer une véritable vie de capharnaüm pour les populations.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.