Dans un entretien accordé à France 24, l’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz a exclu tout compromis avec le pouvoir, tout exil en France et exige un procès pour laver l’affront dont il est victime. Aziz lève toute équivoque ; des rumeurs laissaient croire qu’il y aurait eu un deal entre les deux amis de 40 ans pour se sauver la face. Ould Abdel Aziz tient donc à être jugé pour démontrer aux mauritaniens qu’il n’a jamais détourné les deniers publics, n’a jamais corrompu ou s’est fait corrompre. Les accusations portées contre lui sont sans fondements, sans preuve et il le prouvera lors de son procès, déclare-t-il. Il dit faire confiance aux magistrats mais à une condition : les laisser faire leur travail en toute indépendance. Il reconnaît qu’il y a de bons magistrats en Mauritanie.
Parlant de la situation qui prévaut dans le pays, Ould Abdel Aziz, tout en refusant d’appeler à un coup d’état comme au Mali, au Burkina et en Guinée, dit n’exclure rien dans le contexte actuel de notre pays. Curieusement Aziz dit avoir combattu les coups d’état alors même qu’il se vantait d’en avoir perpétré deux déjà. C’est dire que l’ancien président reste droit dans ses bottes, l’offensive de charme, à distance, qu’il entreprend auprès surtout de la diaspora, depuis son arrivée en France, il y a un mois le prouve amplement. La question que les mauritaniens qui ont suivi ses différentes sorties est savoir qu’est-ce que l’opposant de Ould Ghazwani attend de ses compatriotes. Espère-t-il en tirer profit en direction des prochaines élections ? Wait and see !
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.