Le comité de pilotage du projet Alliance pour la Cohésion Sociale et Résilience (ACOR) s’est réuni, ce jeudi 29 septembre à Nouakchott. La rencontre de Nouakchott, une première dans le pays, avait pour objectif de faire le point sur l’état de la mise en œuvre du projet et d’examiner les obstacles rencontrés et enfin proposer des solutions.
ACOR est un projet transfrontalier qui réunit le Mali et la Mauritanie (fuseau ouest et zones limitrophes), il a pour objectif d’améliorer les conditions de vie, la résilience à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations vulnérables dans les régions les plus fragiles du Mali et de la Mauritanie. il est mis en œuvre par un consortium d'ONG dont Appui au développement intégré des communautés Rurales (ADICOR) en Mauritanie
Au cours de cette rencontre, les nombreux participants ont suivi plusieurs interventions des différents responsables du projet et de son principal bailleur de fonds, l’Union Européenne sur la mise en œuvre du projet dans les deux pays. Ils ont passé en revue les avancées mais aussi des obstacles auxquels les différentes unités de coordination sont confrontées aux fins de sortir avec des propositions de solutions appropriées.
En Mauritanie et au Mali, le projet ACOR intervient dans des zones comme Vassala Néré, marquées par un taux de malnutrition très élevé, de sécurité précaire et l’instabilité à la frontière, des affrontements et conflits communautaires, la baisse de la production agricole, les inondations, les sécheresses récurrentes, des facteurs qui entravent la transhumance et fragilisent la résilience des populations. D’où l’importance de ce projet financé à hauteur de de 12 millions d’euros par l’UE et les parties mauritanienne et le malienne et qui œuvre à ramener la paix, la sécurité et le développement dans ces zones.
Démarré en décembre 2019, le projet ACOR court jusqu'en décembre 2023.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.