Le président Mohamed Cheikh El Ghazsouani, a reçu en audience mardi 20 septembre au palais de la République, le général de division, Bruno Baratz, commandant en chef de la force «Barkhane » selon une nouvelle rapportée par l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI).
Les échanges entre les deux hommes «ont porté sur la situation au Sahel et les questions d’intérêt commun ». Cette audience intervient quelques semaines après le retrait du Mali, frontalier de la Mauritanie sur environ 2000 kilomètres, de la force « Barkhane » au bout de 9 ans de présence, notent les observateurs.
La Mauritanie est membre du G5 Sahel aux côtés du Burkina Faso, du Niger et du Tchad. Une organisation dont Bamako a annoncé officiellement se retirer depuis quelques mois.
Cependant, le personnel malien du Secrétariat Exécutif siégeant à Nouakchott reste encore sur place, laissant l’espoir d’un compromis pour sauver l’unité des cinq États, autour de l’objectif de lutte contre le terrorisme.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.