Des écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle pour lutter contre le chômage
Face au chômage endémique des jeunes mauritaniens et pour adapter la formation à la demande du marché, le gouvernement mauritanien a décidé, lors de son dernier conclave, de procéder à la fondation de trois écoles d’enseignement technique et de formation professionnelle. Le ministre de l’Équipement et des Transports, porte-parole du gouvernement, Nanyould Chrougha, a indiqué que la première de ces écoles sera spécialisée dans le domaine des mines, du pétrole et du gaz (MPG). La deuxième formera les jeunes dans les métiers du bâtiment et des travaux publics (BTP), et la troisième aura en charge le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), précisant que les deux premières écoles seront installées à Nouakchott, tandis que la troisième école sera ouverte à Nouadhibou. D’après le ministre, la mise en place de ces établissements permettra de mieux outiller la jeunesse mauritanienne face à un marché de l’emploi de plus en plus exigeant.
La Mauritanie épinglée pour des manquements aux exigences minimales de transparence fiscale
Le département d’État américain classe la Mauritanie dans son rapport parmi les soixante-neuf États qui ne respectent pas les standards minimaux de transparence fiscale. Vendredi 9 Septembre, ce département publiait son rapport sur la transparence fiscale à travers les cinq continents. D’après celui-ci, le gouvernement mauritanien a tenu certains comptes hors du budget sans les soumettre à un audit ou à un contrôle suffisant. « Les dispositifs supérieurs de contrôle respectent certes les normes internationales d’indépendance mais ne publient pas de rapports complets ni en temps opportun ».Et de recommander au gouvernement, « de prendre des mesures dans un souci d’amélioration de la transparence financière en Mauritanie et de soumettre donc les comptes extrabudgétaires à un audit et à une supervision appropriée, en publiant les rapports d’audit en temps opportun ». Il est également suggéré « de donner suite aux résultats du rapport d’audit et à s’assurer que les critères et procédures utilisés pour l’octroi des contrats et licences d’extraction des ressources naturelles soient conformes aux exigences procédurales établies par la loi ».