Confrontées aux conséquences des énormes dégâts causés par les pluies diluviennes enregistrées enfin de semaine, les populations de la vallée du fleuve Sénégal font désormais face à des risques d’inondations à partir de ce cours d’eau, selon une alerte du gouvernement sénégalais.
Ainsi « les données concernant le fleuve Sénégal, recueillies ces dernières heures au niveau de la station hydrométrique de Matam, indiquent une montée progressive qui se rapproche de plus en plus de la côte d’alerte de 8 mètres.
En effet, le niveau de l’eau qui était à 6,69 mètres le 24 août à 18 heures à la station de Matam, est monté à 7,40 mètres ce samedi 27 août 2022 à 10 heures », selon un communiqué du Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement de la République du Sénégal.
En conséquence « si la tendance actuelle se poursuit au cours des prochaines heures, des débordements du cours d’eau pourraient survenir dans cette localité.
Compte tenu de ces informations, les populations riveraines et les porteurs d’activités aux abords du fleuve Sénégal sont invités, parallèlement aux diligences de l’Etat, à observer une vigilance
maximale et à prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés au débordement du cours d’eau».
Une menace de débordement qui concerne naturellement les rives gauche et droite du fleuve, et au sujet laquelle les autorités mauritaniennes ont le devoir de communiquer pour alerter les citoyens de la zone.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.