Depuis les trois dernières années 2019, 2020 et 2021, les caravanes de la commission nationale des droits de l'homme sillonnent le territoire mauritanien à la recherche des esclaves réels ou présumés. Cette campagne engagée sur la base d'un mécanisme d'alerte transparent qui a été institué dans le cadre d'un partenariat avec le bureau des Nations Unies a permis de découvrir 5 cas d'esclaves présumés ! Ou sont donc passés les " 20 % de la population réduite à l'esclavage ?
A elle seule cette question qui restera sans réponse suffit pour mettre à nu la propagande mystificatrice d'une étrange secte dont l'odieux sectarisme a terni l'image de la Mauritanie par une présomption irréfragable d'esclavagisme étatique, laquelle à l'instar de la vulgaire présomption de sorcellerie dans l'imaginaire populaire ne s'efface jamais.
Sous le titre " esclavage en Mauritanie : l'arbre qui cache les enjeux des droits humains ", Maître Bouhoubeyni, Avocat, ancien bâtonnier et Président de la commission nationale des droits de l'homme lance, dans un cri de cœur qui se nourrit d'un sentiment de révolte contre une grave accusation fondée, avec la longue durée en soutien, sur un tissu d'allégations mensongères.
Dans ce réquisitoire sans appel qui a été écrit avec une piquante sincérité, le Président de la commission nationale des droits de l'homme jette un éclairage accablant pour les affabulateurs qui ont réussi à associer le nom de la Mauritanie au sinistre terme de l'esclavage.
Tout en exprimant son attachement à la défense et la promotion des droits de l'homme ainsi que son ferme engagement pour la protection des défenseurs des droits humains et des libertés publiques, notamment des militants Anti-esclavagistes, Maître Bouhoubeyni livre, dans une centaine de pages, à l'opinion publique internationale, un brillant mémoire de défense dont la Mauritanie a bien besoin.
En somme, cet essai sur la question de l'esclavage en Mauritanie, est " un coup de Maître " qui mérite d'être lu, relu, traduit dans toutes les langues du monde et distribué là où besoin se fait sentir.
Abdel Kader ould Mohamed