Exit le dialogue politique qui a occupé toutes les conversations depuis l’arrivée aux commandes du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, en août 2019.
Place aux concertations informelles entre le gouvernement et les partis politiques, en perspective des élections législatives, régionales et municipales de 2023.
Ainsi, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Mohamed Ahmed ould Mohamed Lemine, a tenu une réunion de travail avec les représentants des partis politiques légalement reconnus, mardi. La rencontre a duré toute la journée.
Au menu de celle-ci, la composition et la nature de la Commission Nationale Electorale Indépendante (CENI), notamment le mode de désignation des membres (organe technique ou institution composée des représentants des partis politiques et organisations de la société civile), la gestion de la question relative aux cartes nationales d’identité (mécanisme garantissant l’accès des citoyens à cette pièce qui permet la matérialisation du vote, le vote des mauritaniens de la diaspora…).
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?