Les organisateurs du festival de musique urbaine « Assalamaleikoum », qui souffle sur sa quinzième bougie cette année, ont face à la presse ce mercredi.
Une conférence de presse qui marque officiellement le coup d’envoi de l’événement, placé sous le thème «Tevragh-Zeina : ville créative » lié au programme « Heya Nouakchott ».
L’orientation de l’année 2022 est liée à la candidature de Tevragh-Zeina, vitrine de Nouakchott, au cinquième prix international des Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU)-Mexico 21.
Plusieurs artistes participent au festival 2022. Des icones du rap venues du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso…
Certains d’entre eux ont pris la parole au cours de cette rencontre, avec la presse, notamment Kane Limam, dit Monza, organisateur de l’événement, Didier Awadi, véritable patriarche des musiques urbaines dans son pays et en Afrique.
Les différents intervenants ont donné le sens du festival «Assalamaleikoum» qui constitue un temps fort pour les musiques urbaines, mais aussi « une rencontre d’échange, de solidarité et de promotion des jeunes musiciens des 2 sexes ».
Par ailleurs, au-delà de la musique, cet événement concerne tous les arts (arts plastiques, récupération, cinéma…)
Les interventions des artistes ont été précédées par un long discours du maire de la commune de Tevragh-Zeina, Taleb Abderahmane Mahjoub.
Il a longuement évoqué les différents volets du programme «Heya Nouakchott/Tevragh Zeina : ville créative » bâti essentiellement sur une « idée de développement durable : structuration spatial, volet pédagogique, développement local et croissance, promotion de la création artistique, accompagnement des artistes femmes et entreprenariat féminin, promotion de l’écologie, valorisation de la gastronomie».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.