Une mission de 10 experts du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par Joël Turkewitz, a séjourné en Mauritanie du 23 mai au 02 juin 2022, pour réaliser une étude diagnostic sur les questions de gouvernance, selon un communiqué de l’institution.
Il s’agit d’un travail « d’analyse des questions de gouvernance et d’intégrité » qui répond à une demande du gouvernement mauritanien, dans le cadre d’une démarche visant à mettre en place « un plan d’action comportant les mesures à prendre pour remédier aux faiblesses en termes de gouvernance et aux vulnérabilités liées à la corruption ».
Le document du FMI explique que établissement de cette étude diagnostic s’inscrit dans une volonté «de poursuite des réformes et des progrès à travers la mise en place de dispositifs de gouvernance efficaces ».
Par ailleurs, cette étude diagnostic matérialise « l’engagement du gouvernement à traiter les questions de gouvernance et d’intégrité de manière transparente ».
Dans le même esprit « l’affection de ressources » soutenant la nouvelle orientation « indique que le gouvernement et le FMI reconnaissent que l’amélioration de la gouvernance en Mauritanie et la lutte la corruption sont essentielles pour le développement du pays », ajoute le communiqué de presse.
Pendant son séjour en Mauritanie, l’équipe du FMI a rencontré, en physique et en virtuel, des responsables gouvernementaux, des représentants du secteur privé, la société civile et d’autres partenaires au développement.
Ces échanges ont permis «d’examiner l’ensemble des domaines de gouvernance « notamment la banque centrale, le secteur financier, la politique budgétaire et fiscale, la protection des contrats et des droits de propriété, la lutte contre le blanchiment de capitaux, le dispositif de reddition des comptes existant actuellement, les lois en vigueur dans le domaine de la lutte contre la corruption ».
Une intense activité à l’issue de laquelle la mission « apprécie les progrès substantiels dans l’amélioration du cadre juridique de gouvernance, les récentes enquêtes publiques détaillées sur la corruption qui ont été entreprises au plus haut niveau, ainsi que les progrès dans l’introduction des outils informatiques et du numérique dans les opérations du secteur public ».