Les travaux de construction de routes bitumées ont repris au niveau de la capitale, Nouakchott. Ou disons dans certains de ses quartiers. De petites ruelles sont en passe d’être goudronnées au niveau de Tevragh Zeina et une partie du Ksar. Des quartiers ont des pistes goudronnées à revendre ; certaines ne sont que très peu fréquentées. On en rajoute depuis quelques temps. On dirait que le gouvernement voudrait faire disparaître le sol de ces quartiers des riches. Espérons que cette fois-ci, la qualité sera au rendez-vous. Il faut quand même signaler l’état piteux de la piste passant devant la primature et qu’emprunte chaque jour le premier ministre. Cette piste est très cabossée.
Pendant qu’on s’attèle à chasser le sol de Tevragh Zeina, la majorité des quartiers périphériques de la capitale manque cruellement de routes bitumées ; leurs habitants en ont besoin pour sortir de leurs quartiers. Et c’est droit surtout quand on veut les rapprocher de l’administration. C’est à la mode, non?
Si au niveau de certains quartiers, les habitants pataugent dans les eaux stagnantes quand il pleut, dans d’autres, ce sont les dunes de sable qui rendent inaccessibles les habitations. Des lames de sable occupent tout le bitume - ETER ne passe presque pas par ces endroits, pour s’en rendre compte. Le goudron passant au nord du cimetière du PK 7 allant vers Arafat et Mellah en est une parfaite illustration. Parmi les quartiers les plus lésés en matière d’infrastructures routières, on peut citer Sebkha, El Mina, Arafat, Ryad, Toujouinine et Dar Naim...Des plus grands bourgs de la capitale. Et pour cause peut-être parce que les grosses cylindrées et autres petites belles voitures ne s’y pavanent pas.
L’une des rues les plus dégradées de la capitale est celle allant de la direction de l’hydraulique au marché dit de poulet, transformé depuis des années en marché de poissons, un des plus sales de Nouakchott, excepté celui de Sebkha appelé Euf. Ceux qui fréquentent ce marché déplorent son état délabré, son insalubrité ; on n’y voit presque plus de goudron, l’incivisme des revendeuses de poissons qui déversent des eaux usées, des écailles et boyaux a fini de dégrader le goudron qui, il faut le signaler était de très mauvaise qualité.