Mettant en exergue les efforts consentis par les pouvoirs publics, la mobilisation des fonds et la fourniture des compétences requises, pour « atteindre les nobles objectifs de l’ambitieux programme de développement du président de la République », le délégué général à la Solidarité nationale et à la lutte contre l'exclusion (« Taazour »), Mohamed Ali ould Sidi Mohamed, a accusé les entrepreneurs, les bureaux chargés du suivi, les directions concernées par l’exécution et le suivi au niveau de la Délégation générale, d’être responsables des importants retards constatés au niveau de l’exécution des programmes et projets confiés à l’institution.
Cette charge pourrait justifier l’éviction de son prédécesseur Mohamed Mahmoud Bouasriya à qui certains reprochaient des accointances avec les partenaires et prestataires de « Taazour ». Lors de la réunion tenue au siège de l'Académie diplomatique à Nouakchott, avec les partenaires, dont les maîtres d'ouvrage, de l’agence dans l’exécution des projets, Mohamed Ali ould Sidi Mohamed a appelé chacun d’eux à assumer ses responsabilités et à respecter les contrats et délais fixés pour la réalisation de leurs tâches. Il a également mis en garde les coordonnateurs des programmes au niveau de la Délégation, les bureaux de suivi et les contractants contre la poursuite de tels agissements conduisant à ces retards.
« Les grandes capacités financières et les importantes compétences humaines injectées dans la Délégation, l’élévation de son statut et son mandat de s’occuper de la gestion des programmes et des projets qui touchent tous les besoins, espoirs et aspirations de tous les citoyens à travers le pays, doivent inciter chacun à aller dans la bonne direction et à travailler dans un esprit d'équipe, afin d'atteindre les nobles objectifs visés par ces programmes », a-t-il poursuivi. « Octroyer les projets à des institutions incapables de remplir leurs obligations, l'absence de suivi, le retard dans le paiement des factures et le manque de précision qui caractérisent de trop nombreux dossiers sont autant de facteurs conjugués qui ont empêché, jusqu'à présent, la mise en œuvre de nombreux programmes et projets sur lesquels le citoyen place d’énormes espoirs », a dit le Délégué général, avant de marteler : « Ces facteurs ne constitueront plus un obstacle après ce jour, car il n’y aura plus d’arrangement concernant les contrats, les délais spécifiés dans les cahiers de charges, la mise en œuvre des programmes et projets selon le calendrier fixé et les spécificités techniques stipulées ».