Dans le cadre des visites de prise de contacts avec la base du parti, une délégation de parlementaires de l’UPR a séjourné à Tidjikja, du 19 au 20 mars courant.
Après des traditionnelles visites aux autorités administratives, la délégation s’est rendue à l’hôpital régional, puis à l’école I de la ville, premier établissement scolaire de la cité ; elle a ensuite visité l’oued de la ville, poumon économique de Tidjikja, en compagnie de la fédérale du Tagant, Mneya Mint Abdi. Il s’agissait de constater de visu, les problèmes auxquelles la capitale régionale est confrontée, d’une part, de prendre le pouls du parti, d'autre par, explique Mint Abdi.
Au lendemain de son arrivée, la délégation a rencontré, au cours d’une réunion fermée, les présidents des sections, sous-sections et les élus de la région. Au cours de cette rencontre, les participants ont fait l’état des lieux du parti, qui, à en croire ses acteurs, se porte bien dans la région. En effet, l’UPR est la première force politique au Tagant, se réjouit-on dans la région.
Profitant de l’occasion, certains des détracteurs de la fédérale l’ont accusée d’avoir tenté de « confisquer » la mission en refusant d’ouvrir l’accès à la salle de réunion à quelques militants et sympathisants non invités a une réunion fermée.
Selon des sources locales concordantes, en agissant de la sorte, Mint Abdi n’a fait que se conformer aux consignes de la délégation parlementaire: cette réunion était fermée, pas publique. ‘’Ces gens en questions étaient très pressés, une réunion ouverte au public était programmée pour débattre des préoccupations des populations, d’une part et du parti, d’autre part’’, explique un carde du parti. Ce cadre estime que la fédérale a bien réussi la mobilisation et l’organisation de la visite et pense que les accusations de ses détracteurs rentrent dans le cadres des manœuvres politiques en perspective des prochaines échéances électorales.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?