Le gouvernement de Mauritanie et du Japon ont signé mardi 1er février, une convention de financement d’un montant de 640 millions de MRU destiné à un Projet d’Amélioration du Centre de Qualification et de Formation aux Métiers de la Pêche (CQFPM), au cours d’une cérémonie organisée dans les locaux du Ministère des Affaires Economiques et de la Promotion des Secteurs Productifs.
La réalisation de ce promet « permettra au gouvernement mauritanien de reconstruire, étendre et équiper le siège du Centre de Qualification et de Formation aux Métiers de la Pêche (CQFMP) de Nouakchott, afin de renforcer son système et ses compétences, en vue de dispenser une formation de qualité sur les techniques de pêche ».
Une orientation en parfaite adéquation avec le programme « TAAHOUDATY » du président Mohamed Cheikh El Ghzouani, dans son volet relatif à la promotion de l’emploi des jeunes, selon le communiqué de presse publié après la cérémonie de signature.
La pêche est un secteur important de l’économie mauritanienne, qui génère 40% des recettes d’exportations.
La coopération entre la Mauritanie et le Japon dans le domaine des activités halieutiques remonte à 1977. Ce partenaire a notamment soutenu la construction et l’aménagement de nombreuses infrastructures (ports, marché aux poissons, locaux de l’ONISPA).
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?