Faits divers…Faits divers…

3 February, 2022 - 00:14

Violente bagarre à Tarhil

Comme maintes fois signalé, la périphérie Sud-est de Nouakchott reste une zone dangereuse du point de vue de la sécurité des personnes et des biens. Le taux de crimes et délits commis quotidiennement y est très élevé, selon les statistiques officielles de la police qui n’ose même plus s’aventurer en certains lieux comme la « Gazret Chebbab ». Les agressions, braquages, vols et cambriolages se comptent par dizaines et les règlements de comptes entre bandes rivales d’autant plus courants.

Samedi 29 Janvier vers 22h, nouveau drame près de la Maison des jeunes de Tarhil. Une bagarre éclate entre deux jeunes hommes, Yahya Khiyar et Alwa Baba. Le premier finit par tirer un poignard et en assène plusieurs coups au second qui s'écroule en sang. Tout d’abord évacué à l'hôpital Cheikh Zayed, Alwa est transféré d'urgence au CHN où il demeure actuellement en réanimation. Son état est critique, disent les médecins. Quant à son agresseur, il est en détention au commissariat de police de Tarhil.

 

Les vols de bonbonnes de gaz reprennent

Constat malheureux, la campagne sécuritaire a manifestement lâché du lest. Les rondes et patrouilles des forces de sécurité dans les quartiers périphériques sont devenues de plus en plus rares et les malfaiteurs recommencent à agir à leur guise.

Aux secteurs3 et 4 de Mellah, des grilles de réserve de gaz ont été forcées et vidées de dizaines de bonbonnes. Même constat aux poteaux 11 et16 d’Arafat où l’on a vu des malfaiteurs s’enfuir avec leur butin en voiture. À Veloudja, un gardien a aperçu une Toyota Avensis remplie de bonbonnes vers 3 h du matin mais n'a pu noter sa plaque d'immatriculation.

 

Le marché dangereux

Nouakchott regorge de marchés en tout genre, destinations quotidiennes privilégiées de nombreux délinquants et malfaiteurs en liberté. Et ceux-ci de sauter sur la moindre occasion de voler ou braquer. Les marchés Capitale et « Charè er-Rizgh » en savent quelque chose...

Mais la palme de la dangerosité reste sans conteste au « Marché des puces », communément appelé« Marché Tieb-tieb ». La plupart des récidivistes et autres loubards en liberté y circulent chaque jour pour y écouler, à l’ordinaire, leur butin des jours précédents. Ils y jouent également à des jeux de hasard qui tournent souvent en bagarres meurtrières. Plusieurs crimes y ont été commis et les autorités y ont en conséquence placé un commissariat de police à proximité et quelques postes à l’intérieur même. Mais les malfaiteurs continuent à s’y sentir rois...

Mosy