Meurtre à Nouakchott-Nord
Le Nord-est de Nouakchott, on l’a dit et redit, est une zone à hauts risques. Plusieurs quartiers de Dar Naïm sont sous la coupe de bandes qui y font régner « leur » loi, malgré les énormes efforts déployés par les autorités. Le fameux « El Eïdhadh » et ses sbires y circulent souvent, sévissant sans crainte...
Jeudi 20 Janvier, secteur Zaatar, une de ces bande sa ciblé une famille dont le père, Ali ould Mohamed Mouri, vient d'encaisser une grosse somme d'argent dans une agence de transfert d'argent.
Le chef des truands pénètre vers 3 heures du matin dans la maison d’Ali. Ses complices font le guet dehors. Voilà le père de famille réveillé en sursaut, une violente bagarre s'engage. Le malfaiteur sort son couteau et en poignarde son adversaire à plusieurs reprises. Madame alerte la police par téléphone, son époux s'écroule en sang, les bandits s'enfuient. La police vient évacuer le blessé. Mais c’est trop tard : le courageux papa meurt avant d'atteindre l'hôpital. L’enquête permet d’arrêter le meurtrier et ses complices dès le lendemain. Une fois le crime avoué et reconstitué, toute la bande est déférée puis écrouée sans tarder.
Les agresseurs du taximan épinglés
La semaine dernière, un pauvre taximan de la Car-up se voyait hélé, à une heure tardive de nuit, par un groupe de jeunes gens désireux de se rendre en banlieue lointaine. Et de lui promettre une grosse somme d'argent une fois déposés à la place convenue. Les voici hors de la ville. « Arrête-toi là ! », commandent les voyageurs. Et, bientôt obligé à descendre lui-même de son véhicule, voilà le pauvre chauffeur passé à tabac ! On lui vide les poches, s'empare de son taxi, avant de l’abandonner, saignant du visage et de la tête. Heureusement secouru par des passants, il est évacué à l'hôpital. Après plusieurs jours de traque, la police a fini par mettre la main sur quatre suspects qui ont reconnu les faits. On attend la suite.
Mosy