Les locaux du Secrétariat Exécutif du G5 Sahel ont abrité, mardi 18 janvier la cérémonie de lancement du Projet d’Appui à la Résilience des Entreprises des pays membres de l’organisation (PAREJ). Celle-ci s’est déroulée sous forme de visioconférence, en présence du Secrétaire Exécutif, Yemdaogo Eric Thiaré, et de Mohamed Waled, vice-président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), représentant le président, Ahmed Baba Eleya et Raymond Besong, représentant de la Banque Africaine de Développement (BAD).
L’objectif du PAREJ « est de soutenir les efforts en vue de la reprise ou de l’expansion des activités des micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPMES), dirigées par des jeunes, face à la pandémie du coronavirus (COVID-19). Il s’agit notamment de renforcer les capacités techniques des jeunes dirigeants d’entreprises et d’améliorer leur accès aux mécanismes de financement afin d’accroître leur productivité, et de maximiser la création d’emplois » au profit de cette frange de la population. Ce projet implique l’Union des Chambres de Commerce et Industrie (UCCI) du G5 Sahel. Il est financé grâce à une enveloppe de 4 millions de dollars à travers le Fonds Fiduciaire multi donateurs pour l’entreprenariat et l’innovation des jeunes (MDTF YEI) de la Banque Africaine de Développement (BAD). Il permettra de financer un total de 500 projets, soit 100 par pays membres du G5 Sahel, au profit des jeunes femmes et hommes, âgés de 18 ans à 40 ans, dans des secteurs prioritaires : tourisme, hôtellerie, restauration, transformation agro alimentaire, transport et artisanat ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.