Une lettre/circulaire numéro 001108 du Ministre des Pêches et de l’Economie Maritime, en date du 31 décembre 2021, fait obligation à toutes les embarcations sennes tournantes opérant dans la zone Sud des eaux sous juridiction mauritaniennes de débarquer toutes les prises au niveau du marché de pêche de Nouakchott.
Cette circulaire rappelle également la nécessité de respect « des exigences sanitaires en matière d’aménagement, de conservation des produits et de bonnes pratiques d’hygiène à bord.
En effet, les embarcations doivent être aménagées de telle sorte que les surfaces en contact avec les produits de la pêche et la glace, y compris le plancher et le plafond des cales et des caisses de marées, soient conçus en matériaux résistants à la corrosion, imperméables, imputrescibles, lisses, faciles à laver et à désinfecter ».
Réagissant à cette mesure, les usiniers et exportateurs de poissons de la zone Sud (Nouakchott) « saluent une décision éclairée et courageuse, une initiative attendue par l’ensemble des opérateurs du secteur ».
En effet, rappelle le collectif des usiniers et exportateurs de la zone Sud, une mesure précédente prise par les autorités gouvernementales de l’époque, avait autorisé le débarquement des prises de pêche artisanale au port de Tanit « plongeant le pôle artisanal de Nouakchott dans une véritable agonie, alors que celui-ci demeure la seule solution garantissant l’approvisionnement en poissons des marchés de la capitale et des régions, en plus du statut de gros pourvoyeur d’emplois ».
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.