L’organisation des droits de l’homme ‘’SOS Esclaves’’ œuvre – depuis un peu plus de trois décennies- la défense et la promotion des droits humains en général et pour l’éradication définitive de l’esclavage en Mauritanie en particulier. Elle a acquis une expérience considérable et une expertise incontestable auprès de ses adhérents et sympathisants qui lui ont permis d’être de tous les combats de nature à faire avancer toutes les problématiques liées aux droits humains.SOS Esclaves continue à jouer convenablement sa partition en se basant sur une approche fondée essentiellement sur le respect des lois et réglementation en vigueur, en prêchant la cohésion sociale et en faisant valoir les vertus de la lutte pacifique mais qui ne fait aucune concession qui puisse ralentir le processus de revendications induisant à débarrasser le pays de toutes les formes de pratiques esclavagistes en particulier et à assurer le respect de l’esprit et de la lettre des lois nationales y afférentes
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Entre 2010 et 2020, SOS Esclaves a pu mettre en œuvre une dizaine de projets dont les activités ont touché huit wilayas. Ces projets sont relatifs à quasiment toutes les thématiques liées à l’esclavage.
Actuellement, la question de l’état civil constitue une grande problématique dont souffrent de larges franges nationales, notamment les harratines, les esclaves et les noirs de Mauritanie. Or, la détention des papiers de l’état civil est la seule garantie de l’obtention des droits, de la jouissance d’une citoyenneté pleine et entière et d’accès à une véritable liberté. Les défis et les difficultés liés à la quête de ces documents est certainement à l’origine de la capitulation de beaucoup des éléments de ces franges. L’état-civil des enfants harratines vivant dans les adwaba et dans les périphéries urbaines devrait être la priorité des priorités du Gouvernement. L’acte de naissance est le premier dispositif pour entrer dans la vie. Les obstacles qui en obstruent l’entrée doivent être levés.
Cette problématique de l’état-civil est le quotidien des harratines qui, par désespoir, plus que par ignorance ou soumission à la fatalité, renoncent à engager la «bataille de l’état-civil» qui, pour la plupart d’entre eux, est un véritable parcours du combattant. Dès la première phase de sa mise en œuvre, l’opération d’enrôlement a mobilisé contre elle une vague de critiques et de griefs.
SOS Esclaves est à la disposition des victimes de cette frange pour les écouter tout le temps nécessaire et confier l’examen de leurs problèmes à une équipe pluridisciplinaire qui recherchera avec elles des solutions en harmonie avec leur situation. Elle a pu, au fil du temps, réaliser une partie de ses objectifs même si beaucoup reste à faire.
Cela suppose que les victimes de l’esclavage aient le droit de vivre dans leur pays et de trouver un emploi, d’accéder à des formations, d’avoir un domicile et de ne plus vivre cachées. SOS Esclaves œuvre avec les victimes pour leur accès à la citoyenneté.
Comme, Il y a toujours beaucoup de victimes et c’est en intégrant un collectif ENSEMBLE CONTRE LES OBSTACLES A L’ENROLEMENT A L’ETAT CIVIL que SOS Esclaves a pensé à la fois se rendre utile et participer à ce noble combat..
Nous rencontrerons des dizaines de nos gouvernements et des personnalités politiques -- c’est l’occasion rêvée de les mettre face à l’urgence d’agir avec un mouvement populaire massif. Oui Pour un état civil pour tous: ajoutez votre nom et partagez partout.
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